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Abstract
L'interaction entre le théologien qui cherche el l'Eglise dans laquelle il fait ses recherches est une priorité absolue. Il n'y a pas longtemps, le Pape Jean Paul II l'exprimait encore en ces termes: «La relation essentielle de la théologie avec la foi, fondée et centrée dans le Christ, éclaire parfaitement le lien de la théologie avec l'Eglise et avec son magistère. On ne peut croire an Christ sans croire en l'Eglise «Corps du Christ»; on ne peut croire en l'Eglise dans la foi catholique sans croire en son magistère indispensable. La fidélité au Christ implique donc la fidélité à l'Eglise; et la fidélité à l'Eglise comporte à son tour la fidélité au magistère. Il faut, par conséquent, se rendre compte qu'avec la même libéré radicale de la foi dans laquelle la théologie adhère au Christ, il adhère aussi à l'Eglise et à son magistère » l. Pour notre part, nous avons voulu faire une étude beaucoup plus approfondie de cette problématique. A cette fin, il a fallu nous situer dans un moment historique précis, celui de la crise moderniste pendant la première moitié de ce XXème siècle.