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Le texte traite de la structure sociale et familiale dans la région de Navarre, en Espagne, au début du XVIIIe siècle, en se concentrant sur un exemple spécifique de la maison Esparza ou Esparzena. L'auteure souligne le rôle prédominant des femmes dans la transmission des maisons et des terres, tandis que les hommes épousant ces femmes prennent souvent le nom de la maison. Cette pratique reflète un système matrilinéaire persistant dans certaines régions, où les femmes héritières transmettent non seulement leur nom mais aussi leur patrimoine. Les hommes épousant ces héritières sont souvent issus de familles moins fortunées, apportant principalement leur travail comme dot. Cependant, avec le temps, ces hommes parviennent à imposer leur nom aux maisons héritées, soulignant ainsi la valorisation croissante du travail. Le texte conclut en notant que malgré l'émergence d'un système patrilinéaire dominant, des coutumes matrilinéaires perdurent dans les régions isolées jusqu'au XVIIIe siècle.